Nous qui construisons des barrières étanches, murs en béton, sols en asphalte

Nos regards se voilent

Nous qui détruisons nos sols, nos arbres, nos rivières, nos océans

Nos regards s'embrument

Nous qui dédaignons toute vie sauvage dans nos espaces de vie

Nos regards s’éteignent

 

Aveugles nous sommes, nous les indifférents.

 

Et toi, l’oiseau, perdu sur cette terre vide de vie, tu m’interpelles :

Mais qu’avez vous fait ?

Et la terre frémit sous mes pas.